Le bonheur c’est: une explosion de bleu,
This entry was posted on octobre 7, 2008 at 2:03 and is filed under Cadavres exquis. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
You can leave a response, or trackback from your own site.
octobre 7, 2008 à 7:07
une implosion de noir et une éclosion de blanc qui
octobre 7, 2008 à 11:16
ensemble voyagent dans le sang vers la mort-amour. Le bonheur est contrepèterie lointaine sur les grappes de douleur
octobre 8, 2008 à 5:09
, une inversion du malheur, une symphonie imagée de plaisirs, une liberté renaissante,
octobre 10, 2008 à 8:46
des éclats qui sourdent de l’immédiat, la chaleur de corps se goûtant sous la lune, l’impétuosité érotique d’amants s’étreignant au soleil,
octobre 10, 2008 à 4:45
, la tendresse des amoureux s’unissant dans la nuit, la plénitude complice de l’aube, le fou rire sous les étoiles, la complicité cérébrale du jour
octobre 11, 2008 à 10:15
anniversaire de cet amour qui proclame la guérison des âmes et la crue des coeurs las de dériver sur l’Océan
octobre 11, 2008 à 8:39
. Le bonheur c’est: des morts invoquant une autre solution. Une guerre à rebours. Une paix dans la mains de l’esprit. Le bonheur s’accomplisse
octobre 11, 2008 à 11:19
sans efforts, cela va de soi, il existe et laisse sa trace malgré sa courte visite parfois
octobre 12, 2008 à 9:49
, une simple vrille dansant dans le regard d’un couple passant sans sourciller de la foudre qui illumine le vide d’autres coeurs en attente de ce bonheur qui fait jaser
octobre 12, 2008 à 12:36
comme pétrel des neiges s’envolant vers la steppe solaire et poudreuse.
octobre 13, 2008 à 11:47
Comme un sphinx falot volant au halo de la cité humaine, le bonheur n’est pas
octobre 13, 2008 à 6:22
sa propre liberté sans celle des autres, la richesse du bourgeois causant la pauvreté des prolétaires, la victoire impérialiste au dépens des peuples opprimés,
octobre 15, 2008 à 3:52
mais une douce chaleur chatouillante qui fait son chemin, chantante et charmante,
octobre 16, 2008 à 4:12
Cette sensation organique mais orgasmique pas du tout organiser, elle a su s’abandonner s’effacer sur cette route, cette voie, avec sa voix toute charmante comme ces charmes qui…
octobre 17, 2008 à 1:00
nous intiment une dernière sommation en une équation où le bonheur omis ne peut que nous pourchasser de ses promesses non tenues au passé et réitérées en un futur aussi simple d’esprit que
octobre 18, 2008 à 2:38
pourrait l’être une vague impression de
octobre 19, 2008 à 2:40
de singularité, de nécessité. Le bonheur s’étend à travers des pays de solitude, à travers la pesanteur d’un poème-hydrogène à volume constant pour ainsi faire naître la dissolution des impossibles.
Et le bonheur se
octobre 19, 2008 à 10:12
meut, se bouge et s’échappe, prend le chemin de l’errance et marque sa trace dans les sens
octobre 21, 2008 à 6:14
en essence de l’Être et connaissance de cette Fin délectable
octobre 26, 2008 à 3:09
, de la mer rêvée, de la mer de sable luisante sous le ciel qui prend la couleur du genévrier,
octobre 27, 2008 à 7:12
de le mer de l’amour mutuel qui inonde nos coeurs, de la mer des libertés progressivement acquises par la lutte acharnée qui dévaste les élites toutes puissantes,
octobre 28, 2008 à 1:10
le bonheur s’avance
octobre 28, 2008 à 1:11
à la mue des couleurs en fleur
octobre 30, 2008 à 4:03
. Le bonheur c’est aussi l’auto-détermination de son peuple, la libération de son individualité, l’épanouissement créatif,
octobre 31, 2008 à 4:02
la douce humidité alluvionnaire de l’argile caressant la voûte plantaire dénudée,
novembre 4, 2008 à 6:22
la clarté caressante du vent solaire scintillant la voûte étoilée, l’écoulement vigoureux des flots au pied des chutes majestueuses,
novembre 6, 2008 à 7:49
la gourmandise dans les yeux de l’être aimé, la chaleur au retour d’une marche d’après-minuit, se faire gratter le dos en silence, être un chat et garder le secret,
novembre 6, 2008 à 5:12
les effluves du désir qui parcourent notre corps, la connexion complice des amants, la renaissance suivant une période de tristesse profonde que l’on croyait irrémédiable,
novembre 7, 2008 à 8:05
un amoncellement de tendresse qui peuple les terres humides du désir et qui abreuve les corps jusqu’à la collision des particules,
novembre 9, 2008 à 8:15
une réunion d’âmes amantes,
novembre 10, 2008 à 7:28
effeuillant l’épiderme à la recherche du premier mot d’amour, celui qui…
novembre 10, 2008 à 4:47
fut crié par les yeux, regard aussitôt fuyant, cherchant en saccades à détourner ce hurlement dont les échos résonnent encore en mémoire
novembre 13, 2008 à 6:14
, délaissant le regard dénigrant des négateurs d’émotions, n’osant regarder la réalité en face, se laissant porter par les rêves à prime abord impossibles,
novembre 15, 2008 à 12:25
(in)descentes.
Le bonheur jaillit de cette fleur nue comme du magma
novembre 17, 2008 à 4:55
jallit de l’éruption d’un volcan naissant, tel les miracles d’une fontaine de Jouvence, analogue à la nature verdoyante du printemps,
novembre 18, 2008 à 11:16
Accepter son côté éphémère afin de le sublimer.
novembre 21, 2008 à 7:15
Il est cet étranger tranquille me regardant en essuyant ses larmes ou ce fauteuil d’intelligence étonné par la jeunesse de l’art, car le bonheur
novembre 21, 2008 à 2:39
est une feuille d’automne qui refuse de tomber de l’arbre,
novembre 21, 2008 à 3:54
car le temps s’arrête, en un momentum intemporel sensuel
novembre 21, 2008 à 8:45
, et fond tel
décembre 11, 2008 à 9:34
un sablier tirant inéluctablement vers sa fin. Le bonheur, c’est aussi le ciel étoilé en campagne, les nuées d’étoiles filantes, la verdoyance éclatante de la forêt,
décembre 13, 2008 à 12:56
tout ce travail que l’œil a fait pour ne pas renoncer à l’émerveillement. Ainsi, le bonheur
décembre 17, 2008 à 5:44
, pareil à l’insignifiante existence de l’homme, s’éclipse sous
décembre 20, 2008 à 3:08
grand calice des peurs et des regrets, effrayé par l’échec et les regards inquisiteurs. Mais le bonheur,
décembre 20, 2008 à 3:19
l’extase du bonheur masquée
décembre 22, 2008 à 8:47
, le nirvana des plaisirs inavoués, c’est aussi la beauté des corps sensuels, les jouissances lubriques, les créations ludiques,
décembre 23, 2008 à 9:47
les langues entremêlées, les lèvres mouillées, les liquides mélangés, les peaux suant la volupté, les yeux mi-clos et les petits gémissements échangés,
décembre 28, 2008 à 12:13
Le bonheur n’existe guère… il n’est que satiété illusoire et éphémère…
décembre 29, 2008 à 1:00
Le bonheur est la recherche du bonheur, l’effort invétéré de toutes les meutes de l’imaginaire qui s’enflamment pour exister, pour devenir quête, mystère,
décembre 29, 2008 à 3:30
pour devenir co-créateur. Le bonheur est dans le mouvement, dans cette physique implacable des particules qui dans un bouillon chaotique, conspirent pour l’atteinte du coït, ultime fondation du monde.
janvier 13, 2009 à 11:52
Le bonheur coupe…
janvier 15, 2009 à 9:20
l’inspiration au malheur, aplanit les différends, rend insignifiantes les préoccupations matérielles,
janvier 17, 2009 à 12:56
les poisses de querelles intérieures empestées par
février 26, 2009 à 7:24
l’hypocrisie ambiante, les préceptes moraux, les superstitions divinatoires,
février 27, 2009 à 3:53
et les délires abiotiques. Il fallait ensuite
février 27, 2009 à 5:51
suivre cette nuée ardente de
mars 1, 2009 à 5:55
sensations divines, les yeux fermés, le
mars 2, 2009 à 5:56
coeur et la pensée ouverts, la tête tournée vers
mars 2, 2009 à 11:51
les images, les reflets sur les eaux de
mars 3, 2009 à 8:53
souffrance apaisée du retard masqué, pareils à ces ébullitions matinales qui
avril 2, 2009 à 8:36
naissent les jours sans jour pour se rendre compte
avril 11, 2009 à 10:46
[…] Enfin, s’il fallait continuer à disserter – sans trop de méthode je vous le concède – sur le bonheur, une simple énumération suffirait amplement. Alors sentez-vous libres d’aller à la rencontre d’un cénacle virtuel pour une récréation littéraire, parcelle éphémère d’un bonheur exquis : le bonheur c’est… […]
avril 11, 2009 à 11:59
que le plaisir se trouve toujours dans le fond d’un verre de champagne
avril 13, 2009 à 10:46
, d’un récit découvert au fond des yeux
avril 23, 2009 à 7:32
, quelle qu’en soit la note, quand d’un regard furtif régnant sur un sourire éphémère, ils rencontrent soudain
Mai 29, 2009 à 8:24
l’inaccessible étoile qui fait oublier toute tristesse, qui réchauffe le coeur, qui rend les yeux tournés vers l’avenir,
juin 2, 2009 à 10:10
les âmes à découvert sans fausse pudeur, et qui éclaire la route de
juin 25, 2009 à 5:02
Vers ce lieu de l’extase qu’est la rencontre de nos moi respectifs en un seul dans la plus grande communion sensuelle et sensorielle l’amour réciproque.
juin 29, 2009 à 6:03
Hors, quand un nonante-six, ou bien est-ce un soixante-neuf, délié sur le papier de l’ambigraphe, supplante en bonheur le sept ou le treize dans la parade chiffrée des